Vous démarrez une profession libérale et vous vous êtes inscrit en même temps à Pôle emploi, voici quelques astuces !
Cumuler Pôle Emploi et activité freelance aujourd’hui (en 2019!) est absolument possible. En conséquence, Pôle Emploi agit en backup lorsqu’il n’y a pas de recette. Les mois où vous touchez peu ou aucune recette, vous avez droit aux indemnités de Pôle Emploi. Cela dit, quelques calculs sont nécessaires pour toucher les indemnisations de Pôle Emploi au préalable, pour la touche d’humour 🙂
Au 4e mois quelques documents sont utiles pour Pôle Emploi afin de régulariser la situation. De ce fait, ils vous demanderont un KBIS + un memento fiscal + la déclaration fiscale, pour poursuivre vos droits aux indemnités. Voici quelques recommandations pour ne pas perdre de temps :
il n’existe pas de Kbis pour les micro entreprises en service libéral et cela concerne uniquement les autres services
communiquer l’URSSAF par mail pour le memento fiscal et communiquer votre SIRET, ça ira plus vite que par téléphone
pour la déclaration mensuelle, comptez un délai de 4 mois entre la date de création et celle de première déclaration.
Hier… lors du dernier meetup nantais organisé par l’énergique association les Hacktivateurs sur le sujet de l’Holacratie, soirée animée par la courageuse Véronique Lanselle de Clarifia…
J’en retiens qu’il y a de belles réflexions autour du sujet et comme toute approche agile qui se respecte, l’Holacratie possède son propre lexique (« tension », « redevabilité », « réunion de triage », « réunion de gouvernance », à titre d’exemple) et son propre fonctionnement que je vous invite à consulter sur ces liens introductifs :
Vous ne trouverez pas l’énième définition de l’Holacratie dans ce billet, mais plutôt des questions pour mettre en exergue la complexité du sujet. Questions qui pourraient donner lieu à autant de nouveaux sujets de billets de blog au final…
Je ne peux m’empêcher de m’interroger sur :
la dissociation de l’Holacratie et l’Entreprise Libérée et le besoin de trouver un générique à l’Holacratie et l’Entreprise Libérée. Soyons d’accord l’Holacratie serait un process breveté. Si l’un (Holacratie) est une structure suggérée de gouvernance et que l’autre (l’entreprise libérée) n’en est que la philosophie, de quoi parlons-nous? quel est le sujet qui est traité en amont? ne devrait-il pas avoir un terme générique et lequel est-il?
Holacratie et Entreprise Libérée ont un parent. Comment s’appelle-t-il?
Jusque là je m’en sortais bien en parlant d’entreprise libérée et en donnant une petite approche pratique telle que je l’ai vécue / réfléchie sans vraiment connaître l’Holacratie. En entreprise de toute évidence, mieux vaut convertir les théories en actions rapidement. Est-il bien heureux de dissocier Holacratie de l’entreprise libérée? L’Holacratie n’est-elle pas une méthode enfant de l’entreprise libérée? Ce qu’on ne sait que trop peu, c’est que l’Holacratie est transposable au monde pyramidale. Cela dit l’Holacratie est particulièrement adaptée pour une entreprise libérée.
N’y-t-il pas des abus quant à la nouveauté de nouvelles méthodes? Il y a des dizaines et des dizaines d’approches agiles. Le sujet Entreprise Libérée étant très vert en France, je pourrais vite trouver un nouveau modèle, lui adresser un lexique différent et un brevet dont je serai l’inventeur… 🙂 comme Spotify avec son approche agile Spotify Agile… Oyez Oyez ! Votre attention ! Macket Free Enterprise Agile arrive bientôt sur le marché … Stay tuned! Soit dit en passant, les petites et moyennes entreprises qui se sont appropriées le sujet, peuvent très vite créer sa propre identité liée face à l’holacracy, l’entreprise libérée et les méthodes agile. Rien de bien prétentieux… Le marché n’a pas fini et n’aura jamais fini d’être modulé et ça reste légitime ! Quelle est le lien entre Spotify et l’Holacratie : une responsabilisation transversale au sein de l’entreprise. Puis, s’il faut créer cette nouvelle méthode, il faudra trouver l’entreprise qui veuille bien faire cobaye… en général on l’essaie d’abord sur la sienne. Bad luck! … je suis indépendante 🙂 Ce qui explique qu’il existerait des milliers d’autres modèles si les gens volontaires pour créer de nouveaux modèles avaient accès à des organisations d’entreprises cobayes ! Vu le nombre de modèles existants, finalement la sélection naturelle n’est pas plus mal !
le besoin de disséquer les échanges et de les théoriser. Lors d’une réunion, chaque énoncé de chaque personne est qualifié, on peut lui couper le chique pour lui dire « Hey l’ami tu nous fais une « réaction » et le moment est révolu »… qu’en est-il de la spontanéité? cet élan qui permettra de communiquer avec l’essence de chaque « employé » si tant est qu’on l’a recruté pour ses qualités créatrices propres. Sommes-nous créatifs qu’à un instant précis et réactif qu’à un instant T précis? N’y a-t-il pas trop de contrôle sur notre moment de création? n’est-ce pas un peu antiagile que de contrôler l’évolution de la création? tout le long d’un projet ne permet-on pas au client en Scrum de rajouter ses nouvelles idées au backlog précisément parce qu’un projet vit et que son évolution et sa remise en cause perpétuelles en est un signe de bonne santé ! Quid de l’équipe en place, n’aurait-elle pas droit à un bout de process pour s’exprimer créativement en continu? … Finalement les réunions de triage servent à cela. Il revient à chaque membre de l’équipe de s’auto discipliner et de conserver ces idées pour les retransmettre à l’équipe à la prochaine réunion, si j’ai bien saisi !
Aussi, le contrôle est-il indispensable pour une harmonie en groupe? À trop cadrer (je n’affirme pas ici que l’Holacratie est surcadrée mais cela m’interroge) ne freinons-nous pas la créativité des uns et des autres? ne repoussons-nous pas les solutions (si tant est que la créativité apporte la solution) quel est l’équilibre à trouver dans cette danse des idées? La spontanéité peut-elle entendre : « Maintenant tu peux » [sous-entendu maintenant tu peux être spontané] et le « Maintenant tu ne peux pas être spontané », n’est-ce pas antithétique? Pas de jugement, juste une réflexion contributive de la place de la spontanéité sur les lieux de travail et son importance dans la résolution de problème mais surtout son positionnement antipodique au stress (difficile d’être spontané quand on est stressé, difficile d’être créatif quand on est stressé, difficile de trouver des solutions quand on est stressé)
Pourquoi les formes juridiquesactuelles ne sont pas suffisantes (SARL et Scoop)? Ce serait dû à un manque de finesse dans ces modèles. Lesquelles sont-elles? est-ce le fait que toutes les formes juridiques actuellement ont forcément un ou un groupe restreint de signataire(s) principal(aux)?
ces rôles qu’on réattribue selon les intérêts des uns et des autres, et quid du rôle initial et des fonctions pour lesquels l’employé a été embauché? comment est géré ce glissement sur le temps investi? doit-on compter sur l’indulgence des uns et des autres pour justifier le retard sur les fonctions initiales, est-ce que le glissement s’estompe avec le temps parce que l’expérience permettra la rapidité? est-ce que la remise en cause des rôles permet de gérer le retard cumulé sur la fonction initiale? Si l’employé trouve du temps pour faire de nouvelles activités, c’est que ce n’était pas assez tendu dans l’ancien mode de gouvernance (?). Comment l’employé peut-il justifier qu’il a soudainement du temps pour faire autre chose? la motivation/l’envie (d’avoir envie…. désolée, mais il en est précisément question)?
Plus de questions que de réponses pour moi finalement sur le mode opérationnel des différentes approches agiles (surtout sur l’Holacratie) qui se dessinent au fur et à mesure que les modèles de gestion d’entreprise et en entreprise évoluent.
